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MONDE AERIEN - Hydrométéores

  • Hydrométéore – Phénomène atmosphérique constitué par des particules d'eau : pluie, neige, grêle, brouillard, embrun, rosée, etc.

PLUIE, NEIGE, GRÊLE

  • Averse – Précipitation intense et de courte durée.

  • Efficacité d'une pluie – Indique quelle partie de l'averse, n'étant ni interceptée, ni infiltrée, ni évaporée, a ruisselé directement sur le sol jusqu'à la rivière. Quand une pluie permet ce ruissellement, elle est dite pluie efficace.

  • Giboulée – Averse de courte durée où peuvent se mêler pluie, grêle ou neige.

  • Grêle – Précipitation de globules de glace de 5 à 50 mm de diamètre.

  • Grésil – Précipitation faite de gouttes de pluie congelées dont les granules ont moins de 5 mm.

  • Neige – Précipitation lente sous forme de cristaux de glace hexagonaux ou étoilés souvent rassemblés en flocons. Les tempêtes de neige mettent souvent en jeu la neige précipitée et de la neige reprise au manteau neigeux recouvrant le sol, ce qui rend difficiles les mesures de précipitations nivales. La mesure de la neige tombée ou nivométrie se fait soit sur une table à neige (hauteur de la couche), soit dans un pluviomètre ou dans un nivopluviomètre totalisateur (hauteur d'eau de fusion). La nivosité ou part de la neige dans les précipitations se précise par le coefficient de nivosité ou coefficient nivométrique (% tiré des observations quotidiennes sur la nature des précipitations). L'enneigement est l'importance de la couche de neige, ou tapis nival, en durée et en hauteur. À partir d'une certaine altitude, ou limite des neiges persistantes (ou permanentes), la couche de neige, plus ou moins continue selon la saison ou l'année, dure toute l'année. La fusion superficielle suivie de regel donne de la neige tôlée ou croûteuse, la fusion profonde : la neige pourrie ; la prolifération d'algues microscopiques (diatomées, etc.) donne des neiges colorées : brunes, jaunes, rouges, vertes. Les névés des pays tempérés secs subtropicaux se transforment par sublimation et fusion en champs d'aiguilles hautes de 0,40 à 3 m appelées pénitents de neige. La neige est accumulée par le vent en congères (amas aplatis ou allongés sous le vent d'un obstacle : relief, rocher, arbres) et en corniches (amas en surplomb sous le vent d'une crête). Dans les pays froids peu élevés, la neige accumulée persiste dans les vallons alors que les interfluves sont déneigés : c'est la neige-galerie (par analogie avec la forêt-galerie). La neige comprimée par accumulation et vieillissement avec fusions temporaires éventuelles se transforme en névé formé de grains de glace non cimentés. L'avalanche est la descente brusque de la neige sur un versant ; elle aboutit à une accumulation de neige et de débris arrachés au versant (roches, sol, végétaux) dite culot d'avalanche, entouré de boules de neige tassée de 0,1 à 1 m de diamètre appelées grelots d'avalanche. On distingue les avalanches en plaques (minces et larges) des avalanches en coulées (épaisses et étroites), les avalanches humides de neige dense à fort pouvoir érosif des avalanches sèches ou poudreuses de neige peu dense à pouvoir brisant mais peu érosif et des avalanches de fond qui entraînent, avec une neige humide, une partie du substratum. Les avalanches dénudent et érodent des couloirs d'avalanches façonnés ensuite pendant la saison chaude par des chutes de pierres et le ravinement. Le cône d'avalanche est une construction mixte comprenant les résidus de fusion du culot et les apports solides ultérieurs (éboulis, déjections, etc.).

PLUIE, NEIGE, GRELE

BROUILLARD

  • Brouillard – Aérosol dense de gouttelettes d'eau avec visibilité horizontale inférieure à 1 km. En fait, c'est un nuage dont la base est au sol. Le brouillard léger avec visibilité supérieure à 1 km est une brume. Les brumes sèches sont formées surtout par des poussières minérales naturelles ou non. Le mélange de poussières industrielles (fumées de combustion, etc.) et de gouttelettes d'eau donne un brouillard toxique, le smog (terme anglais). On appelle formations brumeuses des couches nuageuses peu épaisses, stratiformes, qui se forment à basse altitude (1 à 3 km) par temps anticyclonal. Les brouillards sont classés génétiquement ; leur épaisseur dépend de la turbulence des basses couches où ils se forment, mais si la turbulence devient forte, ils se dissipent après morcellement. On peut citer : les brouillards de rayonnement engendrés au contact du sol refroidi par rayonnement nocturne ; les brouillards de drainage ou brouillards d'évaporation produits par l'évaporation de l'eau plus chaude des lacs et des rivières au-dessous de l'air refroidi dans la nuit ; les brouillards d'advection se forment par afflux d'air humide sur une surface froide : si l'air chaud du continent se refroidit sur la mer (en été), on a un brouillard de mer ; en hiver, inversement, on a des brouillards de terre ou brouillards littoraux. Les brouillards d'inversion sont liés aux inversions thermiques, soit dans le domaine des déserts littoraux, soit en montagne (mer de nuages) : ce sont en réalité des formations brumeuses ; le garua du Pérou, brouillard d'inversion, entretient la végétation basse des lomas. L'évaporation partielle de la pluie engendrée par un front chaud provoque la formation d'un brouillard frontal au sein de l'air froid antérieur.

  • Bruine – Hydrométéore formé de très petites gouttes d'eau ne dépassant pas un demi-millimètre de diamètre, provoqué par la présence d'un stratus au-dessus du sol.

  • Brume – Brouillard léger avec visibilité supérieure à 1 km.

BROUILLARD

DIVERS

  • Embrun – Projection d'eau de mer pulvérisée par suite du déferlement sur les falaises ou les rochers de la côte, ou par l'écrêtement des vagues par vent violent.

DIVERS
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