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MONDE TERRESTRE - Végétal

lex foret
  • Biodiversité (diversité biologique) – Variété de la vie à trois niveaux : variété des écosystèmes (diversité des écosystèmes), variété des espèces (diversité des espèces) et variété au sein des espèces (diversité génétique).

  • Biomasse – Poids sec de toute la matière organique, vivante ou morte, au-dessus ou au-dessous de la surface terrestre.

  • Habitat – Désigne l’eau, la nourriture, la couverture et l’abri formant l’environnement essentiel dont les organismes et les espèces vivantes ont besoin pour survivre.

LEXIQUE FORESTIER

  • Arboricole – Qui a rapport à la culture des arbres.

  • Arboriculture – Désigne l’activité humaine qui consiste à cultiver des arbres.

  • Exploitation forestière – Processus de production s’appliquant à un ensemble d’arbres en vue de leur acheminement vers un site de valorisation.

Activités humaines

HOMMES, MATERIEL

  • Bûcheron – Professionnel de l’abattage des arbres.

  • Garde forestier – Fonctionnaire chargé de patrouiller dans la forêt et autres endroits dans la nature, dans le but de protéger la faune et la flore.

METHODES

  • Agroforesterie – Méthode de culture associant des plantations forestières espécées sur un terrain exploité par l’agriculture (pâturage, fauche). Dans le principe, la méthode permet de diversifier les activités et donc les revenus.

  • Aménagement forestier – L’aménagement forestier consiste à planifier de façon rationnelle la gestion d’un massif forestier.

OPERATIONS

COUPE
  • Abattage – Opération consistant à couper un arbre sur pied. Coupe partielle – Système de récolte où une partie seulement des arbres commercialisables sont récoltés. Coupe progressive – Système sylvicole qui consiste à régénérer le peuplement par une ou plusieurs coupes partielles, suivie d’une coupe finale, libérant la régénération établie sous couvert. Coupe rase – Système de récolte consistant à abattre l’ensemble des arbres commercialisables dans un secteur donné et à ne laisser aucun couvert forestier important. Ce système n’est généralement utilisé que dans les plantations.

  • Déforestation – Diminution des surfaces couvertes de forêt.

  • Défrichement – Opération ayant pour effet de détruire l’état boisé d’un terrain et de mettre fin à sa destination forestière.

  • Dégagement – Consiste à supprimer tout ou partie de la végétation qui concurrence les sujets faisant l’objet de la culture principale.

  • Dépressage – Consiste à supprimer un certain nombre de jeunes sujets dans un peuplement très dense et issu de semis.

  • Ébranchage – Opération consistant à couper les branches d’un arbre abattu.

  • Éclaircie – Coupe pratiquée dans un peuplement forestier non arrivé à maturité, destinée à accélérer l’accroissement du diamètre des arbres restants.

  • Éhouppage – Action de couper l’ensemble du houppier.

  • Élagage – Élimination de branches vivantes ou mortes d’arbres sur pied dans le but de réduire la grosseur des nœuds dans le bois.

  • Émondage – Élimination de certaines branches d’un arbre ou arbuste pour lui donner une forme désirée, éliminer une partie malade ou brisée, ou stimuler sa croissance.

  • Recépage – Action qui consiste à couper un arbre près du sol pour permettre la repousse des rejets.

CREATION ET RESTAURATION
  • Boisement, afforestation – Création d’un peuplement sur un terrain non antérieurement boisé de mémoire d’homme.

  • Reboisement – Opération qui consiste à restaurer ou créer des zones boisées ou des forêts, typiquement après coupe rase ou tempête.

ETUDES, USAGES
  • Dendrologie (forestière) – Étude et identification des arbres.

  • Développement durable des forêts – Développement des forêts en fonction des besoins actuels sans nuire à leur productivité future, à leur diversité écologique ou à leur capacité de régénération.

  • Inventaire forestier – Opération de relevé de données réalisée sur le terrain, consistant à quantifier et à décrire les caractéristiques physiques des arbres d’une zone forestière.

  • Sylviculture – Traitement scientifique, technique et commercial de la forêt, depuis la régénération jusqu’à son exploitation.

DIVERS
  • Cubage – Opération consistant à évaluer le volume du bois (sur pied ou plus généralement au sol après une coupe).

  • Martelage – Opération qui consiste à marquer les arbres qui seront coupés ou laissés sur pied. On utilise généralement des rubans de plastique, une entaille faite au marteau forestier ou des marques de peinture sur le tronc des arbres.

  • Débardage – Opération consistant à transporter des billes du lieu d’abattage au premier dépôt transitoire.

Arbres

act hum

Ensembles

FORÊTS

  • Forêt – Étendue plus ou moins vaste portant un peuplement d’arbres relativement dense. Forêt équienne – Forêt dont tous les arbres ont moins de vingt ans d’écart entre eux. Forêt inéquienne – Forêt comprenant plusieurs classes d’âges et grandeurs, d’un minimum de trois. Vieille forêt – Peuplement dominé par des arbres mûrs ou surannés relativement à l’abri des activités humaines. Le peuplement peut contenir plusieurs espèces végétales dont l’âge varie.

ETAGES

  • Couvert, frondaison – Partie de la forêt formée par les houppiers des arbres dominants. La frondaison désigne également le moment de l’année où les feuilles d’un arbre ou d’une forêt commencent à pousser.

  • Canopée – Etage supérieur de la forêt, en contact direct avec l’atmosphère libre.

  • Émergents – Arbres dont les cimes se dressent au-dessus du niveau général du couvert forestier.

  • Sous-étage – Étage inférieur de la végétation dans une forêt. Généralement formé par la végétation au sol (mousses, herbacées, lichens), des herbes et des arbustes.

PEUPLEMENT
  • Peuplement – Groupe d’arbres que distingue sa composition, son âge, sa qualité.

  • Futaie – Peuplement composé d’arbres provenant uniquement d’un ensemencement sur place, et qui sont destinées à être coupés, une fois leur plein développement atteint. Futaie jardinée – Futaie dans laquelle on trouve des arbres à tous les stades de développement. Futaie régulière – Futaie qui a été planifiée de façon que les coupes et les travaux permettent d’obtenir une succession de peuplements d’âges méthodiquement gradués. 

 

AUTRES ENSEMBLES

  • Lande – Étendue non cultivée de terrain sablonneux, comportant une végétation basse.

  • Maquis – Végétation fermée et de faible hauteur qui s’étend sur un sol granitique.

  • Parcelle – Pièce de terrain d’étendue variable et appartenant à la même personne.

  • Taillis – Terme désignant un peuplement forestier caractérisé par des rejets dont la régénération s’obtient par des coupes de rajeunissement. Taillis sous futaie – Peuplement mixte obtenu par un traitement consistant à effectuer une coupe du taillis à rotation d’une durée fixe et courte, et à épargner quelques brins, puis à effectuer une coupe partielle de la même futaie selon les arbres sélectionnés ou réservés.

MORPHOLOGIE

  • Bois – Tissu végétal (le xylème) qui joue un double rôle chez les plantes vasculaires : conducteur de la sève brute et tissu de soutien qui donne leur résistance aux tiges. Roulure – Défaut du bois consistant en une séparation de cernes.

  • Aubier – Partie jeune de l’arbre, bois non encore formé, situé entre le bois dur (duramen) et l’écorce. Ce sont les dernières cellules nées de l’année ; ce n’est encore qu’un bois imparfait qui va durcir et se transformer en bois parfait. L’aubier est sujet à l’attaque des insectes parce qu’il renferme certaines matières telles que l’amidon.

  • Duramen – Partie interne du tronc, correspondant aux zones d’accroissement les plus anciennement formées, qui ne comportent plus de cellules vivantes. Partie plus dure que l’aubier. Appelé aussi bois de cœur ou bois parfait.

  • Écorce – Revêtement extérieur du tronc, des branches et des racines des plantes ligneuses.

  • Tronc – Partie principale de la tige d’un arbre, généralement dénudée, située entre les racines et le houppier. Fût – Partie du tronc de l’arbre se trouvant sous le houppier. Gélivure – Fente longitudinale radiale qui apparait dans le tronc à la suite de grands froids rigoureux. Houppier – Ensemble des branches et partie du tronc non comprise dans le fût.

  • Nœud – Point d’intersection d’une feuille sur le rameau, ou d’un rameau sur une branche ou d’une branche sur le tronc, dont on retrouve la marque dans le bois du tronc, correspondant à l’empreinte laissée par la chute de la feuille, du rameau ou de la branche.

  • Racine – Organe souterrain d’une plante servant à la fixer au sol et à y puiser l’eau et les éléments nutritifs nécessaires à son développement.


 

TYPES

  • Arbre – Un arbre est une plante ligneuse de plus de 7 m de haut.

  • Arbrisseau – Plante ligneuse se ramifiant dès la base et ne dépassant pas 6 à 7 m de haut.

  • Arbuste – Plante ligneuse dont la tige n’est pas ramifiée dès la base d’une taille inférieure à 8 m.

  • Baliveau – C’est un arbre jeune droit et vigoureux, dont on présume qu’il pourra devenir un bel arbre d’avenir, et qu’on réserve (épargne) pour cette raison lors d’une coupe forestière (ou taille de haies dans le cas d’une haie vive ou d’une haie contenant des arbres émergents que l’on souhaite conserver ou traiter par émondage…

  • Hygrophile – Arbre qui a besoin d’un sol gorgé d’eau.

  • Sciaphile – Désigne un arbre qui peut se développer à l’ombre. Exemples – le hêtre, le chêne sessile, le sapin pectiné.

  • Suranné – Arbre ou peuplement qui a dépassé l’âge de maturité, où le taux de croissance diminue et les arbres s’affaiblissent.


 

ESSENCES

  • Essence dominante – Essence la plus répandue et la plus vigoureuse au sein d’une végétation mixte. Essence forestière – Désigne généralement une espèce d’arbre, mais ce peut être parfois une sous-espèce ou variété qui présente un intérêt en sylviculture et qui a des exigences biologiques ou des emplois particuliers. Essence pionnière – Première essence qui repousse sur un terrain passé au feu ou rasé après une coupe à blanc. Les pins et le bouleau sont des essences pionnières.

  • Conifère – Nom donné aux espèces ligneuses qui ne perdent pas leurs feuilles ou leurs aiguilles, et qui restent vertes toute l’année. Flèche – Désigne, chez le conifère, la pousse d’allongement ou le rameau vertical situé à son sommet.

  • Feuillu – Arbres produisant des feuilles par opposition aux conifères ou résineux.

  • Résineux – Arbres du groupe botanique des gymnospermes, qui produisent des cônes et dont les feuilles sont des aiguilles ou ressemblent à des écailles. Se dit aussi du bois de ces arbres.
     

BOIS COUPE OU BRISE

  • Bois de chauffage – Arbres utilisés pour la production de bûches de chauffage.

  • Bois rond – Sections rondes de tiges d’arbres avec ou sans écorce, comme les billes et les poteaux.

  • Grume – Tronc d’un arbre abattu et ébranché. Bille – Tronçon découpé dans une grume.

  • Cépée – Ensemble de rejets se développant à partir d’une souche d’arbre.

  • Corde – Unité de mesure du volume du bois empilé.

  • Rémanents – Branches ou bois mort qui restent sur le sol après une exploitation.

  • Stère – Unité de mesure de volume utilisée pour les bois.

  • Volis – Terme utilisé pour désigner chez un arbre brisé la partie de la tige qui est tombée au sol.

  • Chablis – Arbre ou un groupe d’arbres qui ont été renversés, déracinés ou rompus par le vent, la foudre, ou encore brisé sous le poids de la neige, du givre ou des ans.

 

NUISIBLES

  • Champignon lignivore – Champignon qui dégrade la lignine du bois.

  • Insecte xylophage – Insecte dont le régime alimentaire est composé de bois.

  • Ravageur – Organisme capable de causer des dommages. Les ravageurs forestiers incluent des insectes, des maladies des arbres et des champignons nuisibles.

DIVERS

  • Chandelle – Désigne la partie restée debout d’un arbre cassé.

  • Lichen – Algue et champignon poussant en association symbiotique sur des surfaces solides comme des rochers ou l’écorce d’arbre.

  • Microsité – Espace de terrain qu’occupe un arbre.

  • Régénération – Croissance des jeunes arbres, soit naturelle, soit stimulée artificiellement. La régénération naturelle se fait lorsque les arbres dispersent des graines ou par rejets de taillis. Tandis que l’intervention humaine, par la plantation d’arbres, permet la régénération artificielle.

  • Litière organique – Couche naturelle de débris organiques, de feuilles, de brindilles et d’écorces qui se décompose sur le sol.

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arb

LEXIQUE VEGETAL

Feuilles

Graines

Fruits

Tiges

Rameaux

Bourgeons

  • Bulbe, oignon – Bourgeon où la partie tige est le plateau et la partie foliaire la tunique.

  • Drageon – Bourgeon adventif situé sur les racines (framboisier).

Types de plantes

  • Épiphyte – Se dit d'une plante qui vit sur une autre plante sans en tirer de nourriture.

  • Parasite – Les plantes parasites sont dépourvues de chlorophylle et se nourrissent aux dépens des hôtes sur lesquels elles vivent.

  • Persistant – Une plante persistante est une plante toujours verte dont les feuilles vivent plusieurs années.

  • Xérophile – Plante aimant la sécheresse.

  • Xérophyte – Plante adaptée aux milieux très secs.

  • Rudéral – Une plante rudérale pousse sur les décombres ou les détritus, généralement non loin des habitations.

Adjectifs descriptifs

  • Aciculaire – Mince, allongé, en forme d'aiguille.

  • Cillé – Bordé ou garni de poils.

  • Crénelé – Bordé de dents obtuses et arrondies.

  • Denté – Dont les bords sont garnis de dents plus ou moins larges.

  • Glabre – Dépourvu de poils (inverse de pubescent).

  • Hypogé – Qui se développe sous la terre.

  • Inerme – Sans épines ni aiguillons.

  • Infundibuliforme – En forme d'entonnoir.

  • Napiforme – En forme de navet.

  • Obovale – En forme d'œuf renversé.

  • Pétaloïde – Ressemblant à un pétale.

  • Pivotante – Se dit d'une racine qui s'enfonce verticalement dans le sol.

  • Pubescent – Couvert de poils fins, doux et courts.

  • Saxicole ou saxatile – Qui croît sur les rochers.

  • Sessile – Dépourvu de support (feuille sans pétiole, fleur sans pédoncule, anthère sans filet).

  • Subéreux – Liégeux, constitué de liège.

  • Subulé – Allongé et pointu comme une alêne.

  • Succulent – Juteux, charnu, ayant emmagasiné de l'eau.

  • Tomenteux – Garnis de poils cotonneux, courts et doux.

  • Urticant – Un poil urticant a une pointe fragile dont le contenu cause une sensation de brûlure.

  • Feuilles – Organes latéraux disposés régulièrement sur la tige et composés généralement d'un pétiole, d'un limbe et parfois d'une gaine.

MORPHOLOGIE

  • Abscission – Zone à partir de laquelle se détache la feuille ou le fruit.

  • Gaine – Base élargie d'une feuille enveloppant la tige.

  • Ligule – Languette membraneuse à la face supérieure des feuilles de certaines plantes.

  • Limbe – Région principale, large et aplatie de la feuille.

  • Lobe – Partie arrondie entre deux larges échancrures de la feuille.

  • Nervure – Ligne généralement saillante, composée de fibres et de vaisseaux que l'on observe à la surface d'une plante et, en particulier, sur les feuilles.

  • Nœud – Niveau de l'insertion d'une feuille sur une tige, souvent délimité par un renflement.

  • Pétiole – Partie constitutive de la feuille, partie cylindrique plus ou moins aplatie, qui réunit la gaine et le limbe.

  • Pinnule, foliole – Chaque division du limbe d'une feuille composée.

TYPES, FORMES

  • Aisselle – Angle que forme la feuille ou le rameau avec la tige ou l'axe principal.

  • Alterne – Des feuilles alternes sont des feuilles insérées isolément sur la tige.

  • Bractée – Petite feuille modifiée, souvent de forme et de couleur variées, qui se situe au voisinage d'une fleur.

  • Caduque (feuille) – Feuille qui se renouvelle chaque année.

  • Cotylédon – Première feuille de la jeune plante, apparaissant à la germination.

  • Écaille – En général feuille atrophiée, non verte, attachée par une large base à la tige.

  • Engainant – Une feuille engainante est celle dont la base ou le pétiole embrasse entièrement la tige.

  • Entière – Une feuille entière a des bords unis sans dents ni crénelures.

  • Fronde – Feuille aérienne des Fougères portant des sporanges.

  • Hastée – Les feuilles hastées ont un limbe en forme de fer de lance terminé par deux lobes pointus.

  • Lancéolé – Une feuille ou une foliole lancéolée est au moins trois fois plus long que large, et plus large dans le tiers inférieur.

  • Penné – Une feuille pennée est une feuille composée dont les folioles, disposées de chaque côté de l'axe, simulent les barbes d'une plume.

DISPOSITION

  • Anisophyllie – Inégalité des feuilles insérées à un même niveau.

  • Opposé – Des feuilles opposées sont placées l'une en face de l'autre, à la même hauteur, sur la tige.

  • Rosette – Feuilles étalées régulièrement à la base de la tige.

  • Verticille – Ensemble de trois ou plusieurs feuilles, branches ou fleurs, insérées au même niveau sur la tige.

DIVERS

  • Drosera – Plantes carnivores (feuilles en rosettes), limbe bordé de tentacules visqueuses qui se replient pour capturer des proies, digérées par des enzymes et rejeté 2 - 3 jours après.

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feuilles

Fleurs

  • Fleur – Ensemble de feuilles modifiées adapté à la multiplication sexuelle.

MORPHOLOGIE

  • Périanthe – Ensemble des pièces florales (sépales et pétales) qui protègent les organes fertiles de la fleur (étamines et pistil).

  • Étamine – Organe mâle de la fleur. Elle comprend un filet, ordinairement grêle, supportant l'anthère. Filet – Partie stérile de l'étamine portant l'anthère. Anthère – Partie supérieure de l'étamine dans laquelle se forme le pollen. Androcée – Ensemble des étamines de la fleur.

  • Enveloppes – Les enveloppes florales sont les organes externes de la fleur formés de pièces de forme et de couleur semblables (périanthe) ou différenciées en calice et corolle. Calice – Enveloppe extérieure de la fleur le plus souvent verte.

  • Carène – Pièce inférieure de la fleur des Légumineuses formée des deux pétales inférieurs plus ou moins soudés entre eux.

  • Inflorescence – Ensemble de fleurs sur une tige commune, disposée dans un ordre déterminé ; elle se développe en général à l'aisselle d'une bractée. Capitule – Inflorescence constituée par un groupe de fleurs généralement sessiles sur un support commun, parfois bombé, le réceptacle. Corymbe – Inflorescence dont les pédoncules ne partent pas du même point sur l'axe mais dont les fleurs arrivent toutes à peu près à la même hauteur. Cyme – Inflorescence définie dont l'axe se termine par une seule fleur et qui se ramifie au-dessous de la fleur pour donner naissance à une succession de ramifications toujours terminées par une seule fleur. Épi – Inflorescence en grappe simple aux fleurs sessiles. Indéfini – Une inflorescence indéfinie est une inflorescence dont l'axe principal ne se termine pas par une fleur et dont la croissance est illimitée. Ombelle – Inflorescence constituée par des fleurs dont les pédoncules partent d'un même point de la tige et rayonnent pour leur faire prendre, dans leur ensemble, une disposition plane ou plus ou moins convexe.

  • Fruit – Organe renfermant les graines et né après la fécondation des ovules, de la transformation de l'ovaire ou parfois d'autres parties de la fleur.

  • Pétales – Pièces florales qui constituent la partie la plus interne du périanthe. L'ensemble des pétales forme la corolle. Corolle – Ensemble des pétales, généralement colorés. Dialypétales – Fleurs aux pétales soudés. Apétale – Fleur sans pétales ou sans sépales. Gamopétales – Fleurs dont les pétales sont indépendants. Extrorse – Se dit d'un pétale qui s'ouvre vers l'extérieur de la fleur. Aile – Pétale latéral d'une corolle papilionacée.

  • Sépale – Pièces florales qui constituent la partie la plus externe du périanthe. L'ensemble des sépales forme le calice. Dialysépales – Fleurs aux sépales soudés. Gamosépales – Fleurs dont les sépales sont indépendants.

  • Pédoncule – Partie mince qui relie la fleur à la tige.

  • Nectaire – Glande sécrétant un liquide sucré (nectar) que recherchent les insectes ; on la trouve dans la fleur mais aussi en dehors.

  • Bractée – Petite feuille intermédiaire entre la feuille, dont elle diffère généralement par la couleur et la forme, et le pétale, et qui pousse au voisinage de la fleur qu'elle recouvre en partie avant son éclosion. Spathe – Bractée enveloppant ou soutenant une fleur ou une inflorescence.

  • Éperon – Pointe creuse, étroite, conique ou cylindrique du calice ou de la corolle.

  • Pollen – Corpuscules nés dans les anthères, fécondants.

  • Réceptacle – Partie libre de l'axe floral situé au-dessus de l'ovaire, en forme de tube, de cloche ou d'entonnoir.

REPRODUCTION

  • Bissexué – Une fleur bissexuée est une fleur qui comporte des étamines et un pistil.

  • Dioïque – Les plantes dioïques sont des plantes à fleurs unisexuées ; mais les fleurs pistillées et les fleurs staminées sont sur deux pieds différents.

  • Monoïque – Une plante monoïque est une plante à fleurs unisexuées, mais qui porte à la fois des fleurs mâles et des fleurs femelles.

  • Unisexué – Une fleur unisexuée est une fleur qui ne renferme que des étamines ou qu'un pistil.

OUVERTURE

  • Acrofuge (différenciation) – Les fleurs du sommet s'ouvrent avant celles de la base.

  • Cléistogame – Se dit d'une fleur qui ne s'ouvre jamais (il y a alors autopollinisation).

DISPOSITION

  • Actinomorphe – Se dit d'une fleur dont les pièces florales sont symétriques par rapport à un axe.

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Racines

  • Racine – Organe de la plante en général souterrain, dépourvu de feuilles, fixant la plante au sol et qui sert à l'absorption de l'eau et des matières solubles.

 

MORPHOLOGIE

  • Radicule – Partie inférieure de la plantule qui évoluera le plus souvent vers le bas pour former la racine.

  • Rejet – Rameau souterrain naissant directement de la racine ou du collet de la plante à partir duquel naît une nouvelle plante.

  • Rhizoïdes – Filaments par lesquels certaines algues se fixent, et qui font office de racines chez les mousses.

  • Rhizome – Tige souterraine des plantes vivaces qui pousse des bourgeons au dehors et émet des racines adventives à sa partie inférieure.

  • Rhizophore – Palétuvier, manglier (ainsi nommé parce que le tronc porte des racines latérales).

  • Stolon – Ramification rampante de la base de la tige qui, en s'enracinant par l'extrémité libre, peut donner une nouvelle plante.

TYPES

  • Racines aériennes – Pour les épiphytes, adaptation à l'humidité, les racines captent l'humidité de l'air ambiant.

  • Racines aquatiques – Chez les plantes aquatiques, absence de poils mais hypertrophie de la coiffe + lacunes aérifères dans l'écorce pour capter le dioxygène ou d'autres gaz.

  • Racines contreforts – Arcs-boutants à la base du tronc, maintient les arbres sur les sols meubles (hêtre).

  • Racines crampons – Le lierre par exemple arrive à s'accrocher grâce à ses racines adventives.

  • Racines échasses – (palétuvier, pandanus) Racines adventives descendant des branches ou du tronc, pour s'enfoncer dans le sol, la plante résiste ainsi au vent.

  • Racines respiratoires, pneumatophores – dans les marécages, géotropisme racinaire inverser pour capter l'oxygène de l'air grâce aux lenticelles.

  • Racines suçoirs – Propres aux plantes parasites (gui, cuscute), elles enfoncent leurs racines pour entrer en contact avec la sève élaborée des autres plantes (phloème).

  • Racines tubérisées – Appareil racinaire enflé, il contient des réserves, au niveau des racines pivotantes et fasciculées ou même parfois de l'hypocotyle.

  • Racine adventive – Racine qui naît sur une tige ou une feuille au lieu de pousser sur d'autres racines. Crampon – Sorte de racines adventives, grâce auxquelles certains végétaux se fixent sur un support.

  • Graine – Organe de multiplication des phanérogames, né de la fécondation d'un ovule.

  • Baie – Fruit charnu ou juteux (succulent) à une ou plusieurs graines (pépins) réparties dans la chair.

  • Capsule – Fruit sec déhiscent provenant de plusieurs carpelles, à une ou plusieurs loges.

  • Caryopse – Fruit sec à une seule loge contenant une graine dont le tégument est soudé au péricarpe.

  • Gousse – Fruit sec à une seule loge, né d'un seul carpelle ; il renferme en général plusieurs graines et s'ouvre par deux valves.

  • Pulpe – Partie charnue ou juteuse d'un fruit.

  • Silique – Fruit sec déhiscent à deux loges provenant de deux carpelles. Il renferme plusieurs graines appliquées contre une cloison membraneuse ; il est au moins quatre fois plus long que large.

MORPHOLOGIE

  • Cœur – Partie centrale de la tige ou du tronc, faite de moelle pour la plante jeune, de bois pour la plante adulte.

  • Collet – Zone d'une plante située entre la racine et la tige.

  • Pédoncule – Dernier article de la tige, terminé par une fleur ou un fruit.

TYPES

  • Tige volubile – Tige qui s'enroule autour de son support, elle reste fine et mince (haricot ou houblon) ou elle devient ligneuse (lianes).

  • Tiges charnues – Dans les milieux pauvres en eau, elles font des réserves dans leur tiges, leurs feuilles sont réduites pour limiter l'évaporation de l'eau, ce sont les plantes xérophytes (cactus).

  • Tiges en clatodes – (fragon) Les feuilles sont réduites, remplacées par des rameaux, elles portent des fruits.

  • Tiges en épines – Les épines sont des rameaux qui peuvent se ramifier (aubépine).

  • Tiges en rhizomes – Tiges rampantes dans le sol.

  • Tiges en tubercules – Pomme de terre.

  • Tiges grimpantes – Fixées par des racines adventives crampons ou par des rameaux spéciaux en vrilles (vigne) ou en pelotes adhésives (vigne vierge).

  • Tiges rampantes – Au-dessus du sol.

  • Lianes – Tige volubile ligneuse.

DIVERS

  • Acaules – Plantes sans tiges = plantes en rosettes (première année rosette de feuille ; deuxième année hampe florale).

  • Rameau – Petite branche d'arbre.

  • Auxiblastes – Rameaux longs à croissance prolongée.

  • Brachyblastes – Rameaux nains qui portent les feuilles de pins et qui tombent en même temps qu'elles.

  • Plagiotropes – Rameaux portant des feuilles en positions particulières et structurées.

Divers

  • Cellulose – Bois formé par les plantes à partir du carbone de l'atmosphère (gaz carbonique).

  • Dichotomie – Division en deux. Mode de division de certaines tiges en rameaux bifurqués.

  • Épiderme – Ensemble des cellules superficielles de la plante qui protègent celle-ci.

  • Glandes – Cellules sécrétant un liquide gluant ou parfumé et parfois, des sucs digestifs pour décomposer les tissus des insectes capturés.

  • Humus – Produit organique provenant de la décomposition des déchets carbonés, animaux et végétaux. La décomposition ultérieure de l'humus libère des éléments minéraux assimilables par la plante.

  • Matière organique – Matière carbonée d'origine végétale ou animale dont l'évolution sous l'action des micro-organismes du sol donne l'humus.

  • Mucilage – Substance végétale visqueuse qui gonfle au contact de l'eau.

  • Scarieux – Organe membraneux, desséché et translucide.

  • Spore – Corpuscule reproducteur de nombreuses espèces végétales et de certains protozoaires.

  • Stipe – Tronc non ramifié, recouvert par les cicatrices des feuilles, comme chez les palmiers, l'aloès.

  • Taxon – Unité de classification (famille, genre, espèce, etc.), au pluriel : taxa.

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gra
fru
tig
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bou
typ
adj
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TYPES DE FORÊTS

Forêt décidue sèche tropicale et subtropicale

Les forêts décidues sèches tropicales et subtropicales ou forêts tropophiles est l'un des quatorze grands biomes terrestres, on y retrouve les forêts tropicales et subtropicales sèches où la végétation de type caduc est omniprésente lors de la saison sèche. Ce biome est marqué par un déficit en eau.

CLIMAT

La forêt tropicale sèche est en général soumise à un climat intertropical à saisons alternées, c’est-à-dire avec une saison sèche et une saison des pluies. La saison sèche se situe en hiver dans l'hémisphère correspondant et peut durer de 4 à 9 mois. Les précipitations annuelles atteignent en moyenne 1000 à 2000 mm de pluie selon les régions. La température annuelle est soumise à de faibles variations, son amplitude est de 5-10 °C et sa moyenne est de l'ordre de 25-30 °C, ce qui classe ce climat dans les climats dits "chauds".

DISPARITION DE LA FORET

Cette forêt tropophile est l'un des biomes qui a le plus souffert de l'agriculture et donc de l'anthropisation. Elle pouvait fournir à l'Homme de nombreuses terres agricoles ainsi que des ressources en bois facilement exploitables, ce qui a conduit à la disparition de nombreuses de ces forêts au profit de savanes. Il faut noter également que la savane est parfois venue occuper la place de la forêt tropophile naturellement car cette dernière est très craintive du feu par la sécheresse ambiante du milieu.

VEGETATION

Ce type de végétation comporte trois niveaux : Au ras du sol on retrouve des herbes (graminées). Au second « étage », on observe des arbustes et des buissons nombreux. La cime est occupée par une futaie de 10 à 15 m de hauteur sur les plateaux et versants, sur les berges et dans les vallées alluviales on observe une forêt galerie à strate dite « haute ». La jonction avec la savane s'effectue par une forêt sèche épineuse.

Forêt décidue humide tropicale et subtropicale

Forêt alluviale

Forêt claire

Forêt dense

Forêt de feuillus d'Europe et d'Asie occidentale

Forêt de nuages

Forêt galerie

Forêt secondaire

Forêt tempérée

Une forêt tempérée est une forêt située dans les zones au climat tempéré doux, dans l'hémisphère nord le plus souvent (car il y a plus de surfaces émergées et enforestées dans cette région du monde) ou dans l'hémisphère sud (Amérique du Nord, Europe, Chine et Japon).

Les véritables forêts tempérées sont situées dans les zones en vert, mais dans les zones plus chaudes, en altitude, des écosystèmes plus frais, de type "tempérés" existent aussi.

Elles contiennent des feuillus et quelques conifères.

Les forêts tempérées se désignent principalement en deux biomes distincts, liés au climat, mais aussi aux sols : les forêts tempérées sempervirentes, dont forêts de conifères tempérées, dans les zones aux étés chauds et hivers frais ; et les forêts tempérées d'arbres à feuilles caduques, dans les zones où les précipitations sont relativement régulières durant l'année.

Ces forêts abritent des espèces adaptées aux climats tempérés ; Le climat tempéré est encore adouci en bordure de mer, et en forêt par effet-tampon induit par : l'inertie qu'apportent les massifs boisés ; l'humidité qu'ils conservent ; l'évapotranspiration qui est un puissant facteur de rafraichissement de l'air en été ; le phénomène de rosée (la condensation en soirée d'une partie de la vapeur d'eau contenue dans l'air contribue également à un léger adoucissement de la température au moment où elle se produit, et l'évaporation de la rosée en matinée contribue à rafraichir les basses couches de l'atmosphère).

Les forêts tempérées sont le plus souvent des forêts feuillues et décidues, mais certains buissons (troène), certains arbres (ifs, houx, chêne vert et divers résineux) ou des lianes (telles que les diverses variétés de lierre) conservent leurs feuilles en hiver.

Ces forêts sont secondaires, car elles ont été coupées puis elles ont repoussé ou elles ont été replantées.

Forêt tropicale

Forêt de conifères tempérée

Mangrove

La mangrove est un écosystème de marais maritime incluant un groupement de végétaux spécifiques principalement ligneux, ne se développant que dans la zone de balancement des marées, appelée estran, des côtes basses des régions tropicales.

On trouve aussi des marais à mangroves à l'embouchure de certains fleuves.

Elle constitue l'un des 14 grands biomes terrestres définis par le WWF.

Ces milieux particuliers procurent des ressources importantes (forestières et halieutiques) pour les populations vivant sur ces côtes.

Les mangroves sont parmi les écosystèmes les plus productifs en biomasse de notre planète.

Les espèces ligneuses les plus notables sont les palétuviers avec leurs pneumatophores et leurs racines-échasses.

La dégradation rapide de certaines mangroves, dans le monde entier, est devenue préoccupante parce qu'elles constituent des stabilisateurs efficaces pour certaines zones côtières fragiles qui sont maintenant menacées, et parce qu'elles contribuent à la résilience écologique des écosystèmes après les cyclones et tsunamis et face aux effets du dérèglement climatique, incluant la montée des océans.

FAUNE

De nombreuses espèces d'oiseaux peuplent la mangrove ; mais les crabes, les mollusques, les crustacés et les poissons sont les plus présents. Ils sont tous amphibies. Un poisson typique des mangroves, le périophtalme, a développé des nageoires lui permettant de sortir de l'eau et de se déplacer. Il peut vivre durant de longues périodes hors de l'eau. On trouve des crabes comme les ucas et les mantous, et le crabe sémaphore dit aussi violoniste. Ce surnom lui est donné en raison de la pince qu'il positionne sur l'abdomen. La zone aérienne est occupée par des insectes, des reptiles et des oiseaux. Au Bangladesh, la mangrove est le refuge du tigre du Bengale. C'est l'un des derniers territoires où l'homme ne peut pas le menacer. Mais on y trouve aussi le cerf axis, des macaques auxquels l'enchevêtrement de branches d'arbres offre un refuge impénétrable. Les forêts de mangrove sont aussi le lieu d'habitation de nombreux oiseaux comme l'ibis rouge sur l'île de la Trinité. Sur l'île de Bornéo, la mangrove constitue l'habitat le plus fréquent des nasiques (ces singes en voie d'extinction menacés par la chasse et la destruction de leur milieu de vie que caractérise un nez long, fort proéminent et souple). Cette espèce jouissant de capacités extraordinaires pour la nage se réfugie dans l'eau dès qu'un danger apparaît ; la mangrove, située en bordure de fleuve constitue par conséquent un havre pour le nasique, qui est par ailleurs très bon grimpeur.

FLORE

Les racines de certains cyprès évoquent les pneumatophores d'arbres de mangroves, mais ne sont néanmoins pas adaptées aux eaux salées. L'évolution a provoqué une convergence des solutions des plantes végétales des mangroves aux problèmes de la salinité variable, des variations des marées (inondation), des sols sans oxygène et de la lumière du soleil intense de la vie dans les tropiques. Les plantes se développant dans la mangrove doivent donc être adaptées à un milieu hostile : Une salinité élevée ; Des racines immergées ; Une faible oxygénation du sol due à la vase ; Un sol instable ; Des eaux chaudes. Les palétuviers sont les principales espèces végétales de la mangrove. Ils ont su s'adapter à un milieu contraignant.

ADAPTATION A UNE SALINITE ELEVEE

Ces plantes tolèrent très bien le taux de sel élevé de la mangrove. On dit que ces plantes sont halophiles ou plus exactement halo-résistantes. Par exemple, les palétuviers rouges s'isolent du sel en ayant des racines imperméables qui se subérisent fortement, agissant ainsi comme un mécanisme d'ultrafiltration pour éliminer le sel du milieu. L'eau de végétation contient ainsi jusqu'à 90 %, et dans certains cas jusqu'à 97 % moins de sel que l'eau dans laquelle les racines baignent. Tout le sel qui rentre dans la plante s'accumule dans les pousses et est concentré dans de vieilles feuilles qui servent alors de hangar, stockage éloigné dans les vacuoles des cellules végétales. Les palétuviers blancs (ou gris) peuvent sécréter le sel par l'intermédiaire de glandes à sel à la base des feuilles (d'où leur nom puisqu'elles sont couvertes de cristaux blancs de sel).

ADAPTATION AUX MAREES

La mangrove est parfaitement adaptée au cycle des marées qui sont une des sources d'énergie du système écotonial particulier qu'est la mangrove.

Adaptation à une faible oxygénation du sol : Le sol de la mangrove est constitué de vase littorale, un milieu souvent fortement anaérobie (sans oxygène), sauf quand il s'agit de sable. La respiration des arbres est donc assurée grâce à des organes complexes développés dans les racines. Par exemple, les palétuviers rouges, qui peuvent vivre dans les secteurs les plus inondés, poussent vers le haut au-dessus du niveau d'eau avec des racines échasses. Ils peuvent récupérer l'air par des fentes dans leur écorce appelées lenticelles. Les palétuviers noirs vivent sur des terrains plus élevés et produisent beaucoup de pneumatophores (des racines spécialisées qui poussent hors du sol vers le haut comme des pailles pour la respiration) qui sont couvertes de lenticelles. Ces « tubes pour respirer » atteignent des tailles de 30 centimètres, bien que quelques espèces en aient qui atteignent plus de 3 mètres de haut. Il y a quatre types de pneumatophore : échasse, droit, en arceau et en ruban.

LIMITATION DES PERTES EN EAU

En raison de la disponibilité limitée en eau douce dans les sols salés de la mangrove, les palétuviers ont développé des mécanismes pour limiter la quantité d'eau qu'ils perdent par leurs feuilles. Celles-ci peuvent contrôler l'ouverture de leurs stomates (des petits pores sur la surface de leurs feuilles qui échangent des gaz et de la vapeur d'eau pendant la photosynthèse) et également contrôler l'orientation de leurs feuilles. En les orientant pour éviter le soleil vif de midi, les palétuviers peuvent réduire l'évaporation à la surface de leurs feuilles.

Récupération de nutriments : Le plus gros problème auquel les palétuviers font face est la récupération des nutriments dans le milieu. Comme le sol dans lequel les palétuviers vivent est perpétuellement saturé en eau, il n'y a pas beaucoup d'oxygène libre disponible. Avec ces faibles teneurs en oxygène, les bactéries anaérobies produisent de l'azote sous forme gazeuse, du fer soluble, des phosphates inorganiques, des sulfures et du méthane, qui contribuent à l'odeur désagréable des marais à palétuviers et rendent l'environnement hostile aux espèces végétales. Puisque le sol n'est pas particulièrement nutritif, les palétuviers se sont adaptés en modifiant leurs racines. Les systèmes racinaires en forme d'échasses permettent aux palétuviers de récupérer les gaz directement de l'atmosphère et les divers autres aliments, comme le fer, du sol inhospitalier. Ils stockent souvent les gaz directement à l'intérieur des racines de sorte qu'ils puissent être tout de même alimentés lorsque les racines sont submergées pendant la marée haute.

Adaptation au sol : En plus de leur rôle respiratoire, les racines ont bien sûr un rôle de fixation important. Elles permettent à la plante d'assurer sa fixation au sol constitué de vases peu stables. Les mangroves évitent l'érosion des côtes grâce à leurs racines formant un rempart aux vagues et permettant de retenir les alluvions provenant des cours d'eau.

Évolution des jeunes plantules : Dans cet environnement dur, les palétuviers ont évolué pour proposer un mécanisme d'aide aux jeunes plantules. Tous les palétuviers ont des graines flottantes qui favorisent la dispersion par l'eau. À la différence de la plupart des plantes, dont les graines germent dans le sol, beaucoup de palétuviers (par exemple palétuvier rouge) sont vivipares c'est-à-dire que leurs graines germent sur l'arbre parent avant de tomber. Une fois que la graine a germé, la plantule se développe dans le fruit, ou vers l'extérieur en se servant du fruit comme support. On nomme ce dernier système une propagule (une plante prête à aller), qui peut produire sa propre nourriture par l'intermédiaire de la photosynthèse. Quand la propagule est mûre, elle chute dans l'eau où elle peut être transportée sur de grandes distances. Elle peut survivre à la dessiccation et rester dormante durant des semaines, des mois, ou même une année jusqu'à ce qu'elle arrive dans un environnement approprié. Une fois qu’une propagule est prête à s'enraciner, elle changera sa densité de sorte qu'au lieu de faire un système racinaire horizontal favorisant la flottaison, elle produit un système racinaire vertical. En cette position, elle est prête à s'enraciner dans la boue. Si une propagule ne s'enracine pas, elle peut changer sa densité de sorte qu'elle flotte plus loin encore à la recherche de conditions plus favorables. Pour ces raisons, rares sont les espèces d'arbres qui se sont adaptées à ce milieu. Ce sont les palétuviers, la fougère dorée, le manglier jaune, le manglier rouge.

Les forêts décidues humides tropicales et subtropicales constituent un biome des zones intertropicales caractérisé par une formation végétale arborée haute et dense ainsi qu'un climat chaud et très humide.

C'est la forêt la plus riche en diversité spécifique, tant pour les arbres que pour la flore ou la faune en général (jusqu'à plusieurs centaines d'espèces d'arbres par hectare, contre une dizaine au maximum en milieu tempéré).

Elle est caractérisée par des arbres de grande taille à croissance lente tant qu'ils n'émergent pas sur la canopée, stade auquel ils se dotent souvent de puissants contreforts.

Les espèces, genres ou familles endémiques y sont les plus élevés parmi les écosystèmes des terres émergées.

Le terme forêt équatoriale désigne également la forêt primaire qui occupe ce biome (dans les autres cas, on emploie le terme forêt secondaire).

L'expression « forêt pluviale » est un anglicisme (traduction mot à mot de rain forest), l'expression française étant "forêt équatoriale".

Les expressions « forêt ombrophile tropicale » ou « forêt tropicale humide » sont également employées.

Ce biome regroupe plusieurs types de forêts denses humides des régions tropicale et subtropicale.

La forêt ombrophile tropicale (ou forêt tropicale humide, ou encore forêt pluviale tropicale) est principalement composée d'arbres sempervirents, qui restent verts toute l'année et ne résistent ni au froid, ni à la sécheresse.

Elle comprend notamment : la forêt ombrophile de basse altitude, formée de nombreuses espèces d'arbres à croissance rapide, dépassant souvent 50 m de haut ; la forêt ombrophile montagnarde, riche en plantes vasculaires et en épiphytes, et dont les arbres dépassent rarement 50 m de haut ; la forêt ombrophile de brouillard (ou forêt de nuage), dont la cime des arbres, qui atteint rarement 20 m de haut, baigne dans une brume quasi permanente ; la forêt ombrophile marécageuse, dont le sol très humide peut être approvisionné en eau douce ou en eau saumâtre.

La forêt semi-décidue tropicale et subtropicale est présente dans des régions connaissant une saison sèche plus ou moins marquée durant laquelle les arbres de la strate supérieure perdent leurs feuilles, alors que les strates inférieures sont occupées par des arbres et des arbustes majoritairement sempervirents et plus ou moins sclérophylles.

La forêt ombrophile subtropicale est rarement représentée et se confond souvent avec la forêt ombrophile tropicale.

Elle connaît néanmoins des écarts de température nettement plus importants au cours de l'année et sa strate inférieure comprend parfois quelques arbustes.

STRUCTURE

En raison de la densité de la forêt, de l'étagement des strates arborées et de la présence permanente des feuilles, la lumière y pénètre difficilement. Ce qui engendre l'impossibilité de culture. Même si ce biome est le plus riche et le plus complexe de la planète, le sol de la forêt pluviale n’en reste pas moins fragile, mince et pauvre étant donné que les éléments nutritifs sont captifs de la végétation. Tout élément décomposé est en effet réutilisé rapidement et remis en circulation ou entraîné dans les eaux souterraines.

CLIMAT

La forêt équatoriale est située dans les régions de la zone intertropicale soumises à un climat équatorial. Ce climat a pour principales caractéristiques une forte humidité ambiante et une chaleur permanente ainsi qu'une égalité plus ou moins prononcée de la durée du jour et de la nuit durant toute l'année. De type chaud, il présente des moyennes mensuelles systématiquement supérieures à 18 °C. La température relevée toute l'année dans ces régions se situe autour de 25-30 °C, avec une amplitude thermique relativement faible : de l'ordre de 5 °C. Cette monotonie thermique s'exprime également dans les écarts de températures jour/nuit. Les précipitations sont fortes dans les régions équatoriales : supérieures à 1 500 mm/an avec toujours plus de 100 mm mensuels (en moyenne 200 mm), mais le caractère marqué du climat est plutôt le fait de précipitations constantes (il pleut pendant les 3/4 de l'année) et donc d'une humidité permanente élevée (80 % au sol en moyenne). Les forêts de nuages ou forêts de brouillard ou forêts de montagnes, situées entre 1 000 et 3 000 mètres d'altitude, bénéficient de précipitations largement supérieures aux forêts des plaines : 2 000 à 8 000 mm selon l'altitude, et la température baisse de 0,6 °C pour 100 m de gain d'élévation. Cet ensemble climatique est caractérisé par la présence de l'alizé. Ce vent de direction nord-est dans l'hémisphère nord et sud-est dans l'hémisphère sud est une composante importante de ce climat par son apport de précipitations, et exerce son influence depuis le niveau de la mer jusqu'à 2 000 m d'altitude. Dans les zones proches de l'équateur, les alizés influents sont les alizés océaniques, ce sont ces vents doux et lents (20 km/h) qui amènent la pluie — par évaporation océanique — dans les régions équatoriales, a contrario des régions arides où les alizés continentaux qui y sont actifs n'amènent qu'aridité. Plus on s'éloigne de l'équateur (météorologique), plus on s'approche d'un climat tropical à saisons alternées qui admet une saison sèche contrairement à l'équatorial, mais également une augmentation de l'amplitude thermique, aussi bien journalière qu'annuelle, et de la pression atmosphérique qui est plus faible dans les zones proches de l'équateur. Les journées de la forêt tropicale sont donc souvent ensoleillées, puis des averses torrentielles y tombent le soir, souvent sous forme d'orages.

VEGETATION

À lui seul, cet écosystème contient 70 % des espèces végétales connues. Sa végétation, caractérisée par la stratification verticale, est grandement dominée par les plantes, surtout les espèces fleurissantes et les arbres. On peut trouver entre 80 et 200 espèces d’arbres par hectare dans les forêts tropicales mûres. Cependant, nous ne retrouverons que rarement deux individus de la même espèce dans un hectare. Une ou deux espèces ne pourront dominer à elles seules que dans les secteurs spécifiques tels les marécages. Les feuilles ont en général des extrémités très allongées qui permettent d'accélérer l'évacuation de l'eau car l'eau stagnante gène les fonctions respiratoires et assimilatrices de l'arbre et favorise les plantes épiphytes. Il y a peu de bourgeons car il n'y a pas de mauvaise saison à surmonter. Quand ils existent, ils sont protégés par des poils, du mucilage ou des feuilles secondaires.

  • La canopée de la forêt tropicale humide est un écosystème à elle seule. Elle se compose d’arbres pouvant atteindre des hauteurs de 30 à 50 mètres. Les arbres émergents ne forment pas une strate dense : ils sont exposés à des températures élevées, à des vents parfois violents et à un air peu humide. La canopée supérieure est constamment occupée par différentes espèces d’animaux, dont un grand nombre y passe l’essentiel de leur vie.

  • La mangrove n'appartient pas à la forêt tropicale humide proprement dite, mais elle permet une transition entre cette dernière et les océans, elle subit le même climat mais son biome est différent car il est semi-aquatique et salé.

  • Les épiphytes prospèrent dans les forêts tropicales grâce à la chaleur, mais surtout grâce à l'humidité ambiante. D'ailleurs c'est dans les forêts tropicales d'altitude, dite forêts de brouillards, qu'ils sont les plus abondants, grâce au brouillard constant de ces zones. Ce sont des plantes et des fleurs qui ne poussent que dans le brouillard et l'humidité.

Les prairies, savanes et terres arbustives tropicales et subtropicales forment un biome terrestre constitué des formations végétales de type herbacé des régions tropicale et subtropicale.

Cet habitat se caractérise par des précipitations annuelles de l'ordre de 90 à 150 cm, ce qui est insuffisant pour maintenir un couvert arboré étendu.

Ces régions peuvent être parsemées d'arbres (« savanes »), d'arbustes (« brousses ») ou entièrement dominées par les herbes (« prairies »).

Bien que présent sur tous les continents, le biome est surtout représenté en Afrique (écozone afrotropicale) et en Amérique du Sud (écozone néotropicale).

Une forêt alluviale, qui est aussi souvent une forêt inondable ou parfois partiellement une forêt inondée est une forêt croissant sur une zone alluviale, souvent riveraine de cours d'eau.

En ce qui concerne les services écosystémiques, elle joue un rôle de zone tampon pour l'eau.

Les racines de la plupart des arbres se développent mal sur et dans les alluvions saturées en eau ou le long d'un cours d'eau en fond de vallée alluviale ou dans le lit majeur de cours d'eau de basse montagne ou systèmes collinaires, mais plusieurs familles d'arbres ont développé des adaptations à l'ennoiement.

La forêt alluviale est le type de forêt le plus riche pour ce qui est du nombre d'espèces par unité de surface, caractérisé par une mosaïque complexe d'unités présentant des conditions de milieu et des âges variables, des parties subaquatiques à la canopée avec des écotones souvent complexes et dynamiques.

C'est également le type de forêt devenu le plus rare en France et en Europe tempérée, ce qui renforce leur valeur intrinsèque (On leur accorde une haute valeur patrimoniale), alors qu'elles comptent pour une part importante de la biodiversité forestière.

À la différence de la végétation ripisylve qui en fait partie, mais qui reste relativement étroite, la forêt alluviale se développe en « forêt plus ou moins inondable » et humide sur des dizaines à centaines de mètres du cours d'eau et autour de bras morts, comme dans la jungle rhénane en Europe.

C'est aussi une forêt riche en lianes (houblon, vigne sauvage, lierre grimpant arborescent qui remplissent des fonctions particulières dans ces forêts).

Ces forêts jouent un rôle majeur pour l'épuration naturelle de l'eau et de l'air, et offrent un habitat (dont frayères pour les poissons) à de nombreuses espèces de plantes épiphytes et lianes, champignons et animaux.

ADAPTATIONS SPECIFIQUES DES ARBRES A L'ENVIRONNEMENT ALLUVIAL OU INONDE

Une longue immersion est une cause de stress pour toutes les plantes non palustres et non aquatiques, mais de nombreuses plantes de zones humides ont développé des adaptations physiologiques, biochimiques, moléculaires, génétiques... à l'inondation plus ou moins durable, notamment sur le plan de l'écologie racinaire. Dans les parties les plus humides ou là où la forêt est inondée en permanence, seules certaines essences (variétés ou sous-espèces d'arbres (de chêne par exemple) et de buissons peuvent croître normalement, grâce à des adaptations spécifiques permettant le transport d'oxygène jusqu'aux racines. Dans les sols immergés où l'eau circule mal, les racines sont privées d'oxygène et de tout ou partie de leurs symbiotes habituels.

CARACTERISTIQUES ECOPAYSAGERES

Elle est constituée d'une riche flore de berges suivies d’étagements plus ou moins marqués de buissons denses et lianes et d'arbres produisant des bois tendres. Ces arbres sont pour la plupart relativement fragiles, mais capables de régénération rapide après une perturbation ; ce sont en France et en Europe principalement des saules et des peupliers. Mais elle tend climatiquement à évoluer vers un stade de « forêt alluviale mûre » dite « à bois durs » où cohabitent l'aulne glutineux, le frêne et localement ou autrefois l'orme (décimé par la graphiose de l'orme à la fin du XXe siècle). C'est une forêt en régénération rapide et constante là où la dynamique du cours d'eau est la plus active. Cet écosystème est totalement adapté aux fluctuations plus ou moins cycliques et importantes des niveaux d'eau. Il en dépend même, car les déplacements de l'eau et de ses méandres, les effondrements de berges et l'apparition d'îlots, en fonction des embâcles naturels ou du travail de certaines espèces typiques de ces milieux. En zone tempérée de l'hémisphère nord, ces forêts sont généralement plus lumineuses et plus riches en essence que les forêts de bois durs qui les jouxtent naturellement. Leur canopée est plus hétérogène et variée. Ceci est notamment expliqué par l'absence de hêtres (essence qui ne supporte pas les inondations de printemps et de début d'été) qui permet la persistance de trouées de lumière plus fréquentes (les chablis de tempêtes plus nombreux ou fréquents sur sols tourbeux ou gorgés d'eau). De même les méandres, tresses et lacis de cours d'eau entretiennent de manière dynamique des trouées plus ou moins linéaires. En hiver et au printemps, le miroir que constitue la surface de l'eau renvoie aussi une partie de la lumière vers les sous-bois adjacents.

Une forêt ancienne est – dans le langage courant – une forêt présentant un degré important de naturalité et dont les arbres sont manifestement vénérables.

Il ne s'agit pas nécessairement d'une forêt primaire (qui n'a jamais été significativement exploitée ni fragmentée ni directement ou manifestement influencée par l'homme).

Il s'agit parfois aussi d'une forêt exploitée qui est simplement restée dans l'état de forêt depuis longtemps, en terme foncier et d'occupation du sol.

À défaut de forêts primaires et pour le grand-public, il peut aussi s'agir de forêt secondaires (c'est souvent le cas dans les pays industrialisés et hors zones équatoriales ou tropicales très enforestées), mais diverses études ont montré que ces dernières sont moins riches que les forêts qui les ont précédées.

Plusieurs propositions de critères pour la définition de la « forêt ancienne » :

  • Une forêt décidue tempérée est dite « ancienne » si : elle a une origine lointaine, et qu'elle est peu perturbée et peu affectée par l’homme ; des arbres d’âge très élevé (compte tenu du milieu et de l’espèce) sont dominants ; on y trouve simultanément des arbres jeunes, matures et sénescents, des chicots et de gros débris de bois-mort au sol ; sa structure est inéquienne ou au moins irrégulière ; elle abrite des essences typiquement tolérantes à l’ombre.

  • Critères d'âge, taille et diamètre : Le bouleau jaune est dans ce contexte (canadien) considérée comme marqueur d'une « forêt ancienne » quand il a au moins 180 ans, un diamètre de 60 cm et/ou qu'il mesure au moins 25 m de haut ; L'érable à sucre doit avoir au moins 175 ans, et mesurer 55 cm de diamètre et plus de 27 m de haut ; L'épinette blanche aura plus de 170 ans et plus de 19 m de hauteur ; L'épinette rouge pourra être plus jeune (135 ans au moins et 40 cm de diamètre et/ou 22 m de hauteur ; Le sapin baumier sera lui considéré comme marqueur de forêts anciennes à partir de 95 ans, 35 cm de diamètre et 24 m de haut.

Forêt ancienne

Une forêt claire est un type particulier de végétation arborée des régions tropicales.

Alors que les forêts naturelles tropicales ou tempérées humides ont une canopée normalement dense et jointive (les branches et le feuillage formant le houppier des arbres s'y emboîtent pour donner une ombre étendue et presque continue), dans une forêt claire, les rayons du soleil peuvent pénétrer entre les arbres.

Les forêts claires sont essentiellement présentes sur des sols pauvres et exposés à des aléas climatiques importants (sécheresse, grands froids, tempêtes, etc.) et/ou exposées à une forte pression de la part de mammifères herbivores ou d'invertébrés défolitateurs (certains papillons, certains criquets, etc.).

On les trouve donc essentiellement réparties en zone subpolaire (taïga), dans les prairies ou dans certaines savanes tropicales caractérisées par des arbustes ou des arbres dispersés.

Une forêt dense est un espace où la végétation est très importante, impliquant de ce fait une chaleur moite et humide.

Les précipitations sont abondantes.

Les forêts denses s'opposent aux forêts claires.

La forêt de feuillus d'Europe et d'Asie est une variété de forêt tempérée.

Cette forêt se situe dans les régions à climat tempéré océanique.

L'hiver est relativement doux (0/7°-8°C pour le mois le plus froid en Europe occidentale) mais la continentalité est plus marquée en Russie d'Europe (-10°C en janvier).

Les précipitations oscillent entre 70 et 150 cm par an, elles sont en partie neigeuses et sont assez régulièrement réparties sur l'année.

La saison végétative (dès que la température est supérieure à 5°C) est longue ce qui autorise la feuillaison annuelle, mais la floraison et la fructification sont plus irrégulières.

C'est une forêt stratifiée avec un étage arborescent de chênes, de hêtres et de charmes.

L'étage arbustif comprend le houx, le noisetier...

La strate herbacée est fournie, ce qui en fait une « forêt fleurie ».

L'action de l'homme peut favoriser une espèce (en particulier le châtaignier) et conduit à des formations monospécifiques.

L'aspect varie au cours des saisons avec la pousse du feuillage et un tapis fleuri au printemps, mais le jaunissement et la chute du feuillage en automne.

Les forêts de nuages sont souvent des forêts tropicales de montagne, humides et situées entre 1 000 et 3 000 mètres d'altitude, qui baignent dans une brume fréquente à quasi permanente.

Il en existe aussi en zone tempérée, mais plus rares et plus petites.

Ces forêts se caractérisent par :

  • De fortes précipitations, largement supérieures à celle des forêts ombrophiles de plaine (de 2 000 à 8 000 mm annuels selon l'altitude) ;

  • Une température fortement tamponnée, c'est-à-dire avec peu de pics chauds ou froids, notamment en zone tropicale au niveau du sol ou dans les terriers (où la température est quasiment constante). La température varie néanmoins et de manière régulière selon l'altitude, en baissant de 0,6 °C pour 100 m de gain d'élévation, ce qui crée de multiples étages écopaysagers, chacun caractérisé par une biodiversité différente ;

  • D'abondantes nappes de brouillards qui entraînent une saturation de l'air en eau, mais aussi une réduction de la luminosité directe et indirectement une baisse de l'évapotranspiration, favorisant le développement de mousses et d'épiphytes (orchidées, broméliacées, fougères, lichens…) de manière particulièrement exubérante ;

  • Une diffusion du son et des odeurs (fragrances de fleurs, hormones, marquages odorants de territoires…) caractéristique des milieux à humidité constante et élevée, qui permet aux animaux de communiquer sur de plus grandes distances. Ces écosystèmes sont souvent considérés comme parmi les plus riches du monde avec un taux d'endémisme généralement supérieurs aux forêts tropicales de plaines.

Du point de vue de l'écologie du paysage, la forêt galerie constitue un type particulier de corridor biologique ; à la fois forestier et aquatique ou palustre.

Elle contribue par sa canopée jointive à faciliter la traversée de cours d'eau à un certain nombre d'espèces, soit par la canopée (écureuils, petits mammifères, insectes), soit via les nombreux troncs d'arbres morts ou vivants qui font "pont" au-dessus de la rivière.

La forêt galerie entretient un microclimat plus tempéré au-dessus de la rivière.

Dans l'hémisphère nord, là où les castors sont présents, ces derniers entretiennent des discontinuités ouvertes dans ce type de forêt, très favorable à une augmentation de la biodiversité.

Si leurs barrages sont très larges, ils peuvent aussi localement faire disparaître ce type de forêt en noyant les arbres du linéaire de l'ancienne berge.

En zone tropicale, l'ombre y est permanente, en climat tempéré ou froid, l'ombre n'y est dense qu'en été, et la grande quantité de feuilles mortes qui tombent dans l'eau confère des caractéristiques différentes aux habitats aquatiques sous-jacents.

Elles correspondent souvent à une zone du lit mineur ou majeur plus humide, où les arbres diffèrent (on y trouve les espèces plus vulnérables aux incendies de forêt et plus résistantes aux inondations.

La forêt secondaire, par opposition à la forêt primaire, est une forêt (biomasse ligneuse) qui a repoussé - plantée ou de manière spontanée - par régénération naturelle, en une ou plusieurs phases après avoir été détruite (par exemple par l'agriculture sur brûlis) ou exploitée par l'homme par des coupes rases ou avec des impacts plus discrets mais significatifs pour les essences ou la structure forestières.

Les sylviculteurs parlent de forêts aménagées, c'est-à-dire en optimisant la production de bois ou de produits commercialement et/ou techniquement plus intéressants pour le système économique en place au moment de l'aménagement.

CARACTERISTIQUES

Les forêts secondaires sont logiquement caractérisées par des essences dites secondaires et, lorsqu'elles sont jeunes, en général, par un plus grand pourcentage d'espèces pionnières. Durant une longue période, elle sera différente de la forêt primaire, avec notamment : un moindre nombre d'arbres très anciens, moins d'arbres sénescents, moins de gros arbres morts et moins de nécromasse de bois mort, une moindre diversité génétique, un nombre d'espèces autochtones rares également plus faible, une moindre naturalité. Et en zone tempérée : moins de zones humides, car ce sont souvent des forêts qui ont été drainées, une fragmentation écologique plus importante (par routes, layons, cloisonnement et autres pistes forestières). Néanmoins, il existe un large éventail de forêts secondaires, des plus artificialisées à des forêts d'apparence presque naturelle. Souvent en zone tropicale, on trouve des forêts primaires dans lesquelles on peut distinguer des chapelets des parcelles plus secondaires (régénération de zones d'agriculture sur brûlis, souvent à proximité des fleuves mais pas en zone inondée en période de crue). Si les altérations n'ont pas été trop importantes ou que les parcelles détruites étaient petites, des espèces indigènes variées y sont encore très significativement présentes. Dans certains cas (forêt humide tropicale ou équatoriale), il faut plusieurs siècles à plusieurs milliers d'années pour retrouver les caractères d'une forêt primaires après une perturbation de type coupe rase ou incendie.

La forêt tropicale est la forêt caractéristique des régions tropicales et équatoriales.

Sous ce terme se cachent des réalités très différentes, des forêts dites tropophiles, composées d'arbres assez épars poussant sous un climat tropical de savane, à la forêt dite tropicale humide dans des zones à climat équatorial, en passant par les forêts de nuages relativement froides.

N'ayant pas ou peu été affectées par les dernières glaciations, ce sont les forêts les plus riches du monde au regard de la biodiversité, mais elles sont souvent menacées par la conversion en zones agricoles ou sylvicoles, et localement par la déforestation, la surexploitation, la fragmentation écologique et/ou les incendies.

La forêt tropicale peut être sèche ou humide, en fonction du type de climat et du type de sol.

On estime que l'ensemble des forêts tropicales de la planète recèlent au moins 92.2 % des espèces vivantes, animales et végétales.

Les forêts de conifères tempérées correspondent à un biome terrestre situé dans les régions tempérées du monde aux étés chauds, hivers doux et avec une pluviosité suffisante à la vie d'une forêt.

Dans la plupart des forêts tempérées conifériennes, les conifères à feuillage persistant prédominent mais certaines sont un mélange de conifères, d'arbres caducifoliés sempervirents et/ou de feuillus caducifoliés.

Ce type de forêt se trouve communément dans les zones côtières de régions à hivers doux et pluies abondantes, ou à l'intérieur des terres sous des climats plus secs ainsi qu'en montagne.

De nombreuses espèces d'arbres habitent ces forêts : cèdre, cyprès, pseudotsuga, sapin, genévrier, Agathis australis, pin, podocarpus, épicéa, taxaceae.

Le sous-bois abrite également une large variété d'herbacées et d'arbustes.

Structurellement, ces forêts sont assez simples, généralement constituées de deux couches : l'étage supérieur et inférieur.

Certaines forêts ont également une couche intermédiaire d'arbrisseaux. Les forêts de pins ont un étage inférieur herbacé généralement dominé par des plantes vivaces et sont souvent sujettes à des feux naturels écologiquement importants.

Les forêts conifériennes représentent actuellement le plus grand biome terrestre sur la planète, bien qu'il soit près d'être surpassé par le désert dans un proche avenir ; conséquences de la déforestation et de la désertification.

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DIVERS

Ensembles

  • Bocage – Espace fortement cloisonné par des haies denses d'arbustes et d'arbres, éventuellement édifiées sur des talus de terre.

  • Bois – Petite étendue couverte d'arbres.

  • Hallier – Groupe de buissons denses.

  • Ripisylve – Formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives d'un cours d'eau, d'une rivière ou d'un fleuve.

  • Terre arable – Terres cultivables.

Végétations locales

  • Brousse – Végétation typique des régions tropicales à climat sec, essentiellement composée de formations arbustives et herbacées ; par métonymie la brousse désigne la région elle-même, contrée sauvage en zone tropicale et à l'écart de la civilisation, couverte de végétation arbustive et herbacée.

  • Garrigue – Formation végétale méditerranéenne de chênes verts, buissons et autres plantes adaptées aux sols calcaires.

  • Maquis – Taillis inextricable fermé, issu d'une forêt méditerranéenne dégradée par le feu et le pacage.

  • Pampa – Milieu naturel qui forme un biome du type prairies, savanes et brousses tempérées. C'est une plaine fertile recouverte d'herbe et dépourvue d’arbres.

  • Savane – Formation végétale dominée par les plantes herbacées, propre aux régions chaudes à longue saison sèche.

  • Steppe – Paysage herbeux des régions tempérées au climat semi-aride.

  • Taïga – Écosystème terrestre du climat arctique composé principalement de conifères.

  • Toundra – Écosystème terrestre du climat arctique, situé au nord de la taïga, composé principalement de mousses et de lichens.

Extensions et limites

  • Accrue – Zone gagnée par une forêt ou un bois par l’extension de leurs racines sur le terrain voisin.

  • Lisière, orée – Bordure, bande. S'emploie surtout pour les forêts et pour les champs.

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